Contribution des hauts revenus en 2025 : Ce que les dirigeants de TPE doivent savoir
"Taxer les hauts revenus ? Très bien, mais suis-je concerné en tant que dirigeant de TPE ?"
Chaque année, la fiscalité évolue et cible de nouveaux contribuables. En 2025, la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) est toujours d’actualité et impacte certains dirigeants d’entreprises, notamment ceux qui se versent une rémunération importante ou qui optimisent leur rémunération avec des dividendes.
🔍 Comment fonctionne la contribution des hauts revenus ?
La CEHR s’applique en complément de l’impôt sur le revenu, dès lors que le revenu fiscal de référence dépasse un certain seuil.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000041470421
📌 Les taux appliqués en 2025 :
- 3 % sur la fraction des revenus compris entre 250 000 € et 500 000 € (pour une personne seule).
- 4 % au-delà de 500 000 € (pour une personne seule).
- Ces seuils sont doublés pour un couple soumis à une imposition commune.
📊 Exemple d’impact pour un dirigeant de TPE :
- Un gérant de SARL percevant 270 000 € de revenus en 2025 paiera 600 € de contribution exceptionnelle (3 % de 20 000 €).
- Un entrepreneur en SASU se versant 520 000 € en dividendes en 2025 devra s’acquitter de 12 000 € de CEHR.
💼 Qui est concerné parmi les dirigeants de petites entreprises ?
🚫 Idées reçues : cette taxe ne touche que les grandes fortunes.
👉 Faux ! Beaucoup de dirigeants de TPE et de petites structures sont concernés, notamment ceux qui :
- Se versent une rémunération importante en tant que gérant majoritaire d’EURL ou SARL.
- Optimisent leur rémunération avec des dividendes en SAS ou SASU.
- Réalisent une grosse plus-value sur la vente de leur entreprise.
📝 Comment optimiser sa rémunération pour limiter l’impact de cette contribution ?
1️⃣ Adapter son mode de rémunération
- Répartir intelligemment sa rémunération entre salaire, dividendes et autres revenus.
- Privilégier des dispositifs comme la rémunération différée (PEE, PER, primes).
2️⃣ Profiter des dispositifs d’exonération et d’optimisation fiscale
- Investir dans des solutions de défiscalisation (loi Girardin, FCPI, immobilier Pinel ou Denormandie).
- Utiliser un PER (Plan Épargne Retraite) pour réduire son revenu imposable.
3️⃣ Anticiper en cas de cession d’entreprise
- Donation avant cession pour transmettre une partie des titres et limiter la plus-value taxable.
- Apport-cession (article 150-0 B ter du CGI) pour reporter l’imposition si les fonds sont réinvestis.
📈 Conclusion : faut-il s’inquiéter de la contribution des hauts revenus en tant que dirigeant de TPE ?
👉 Oui, si votre revenu fiscal dépasse les seuils fixés.
👉 Oui, si vous prévoyez une grosse rentrée d’argent (dividendes, vente d’entreprise).
👉 Mais NON, si vous anticipez et mettez en place des stratégies d’optimisation fiscale adaptées.
Les Seuils spécifiques :
En 2025, la Contribution Exceptionnelle sur la Haute Rémunération (CEHR) s’applique avec des seuils spécifiques :
Pour une personne seule, le taux est de 3 % sur la tranche de revenu entre 250 000 € et 500 000 €, et de 4 % au-delà.
Pour un couple, le taux est de 3 % entre 500 000 € et 1 000 000 €, et de 4 % au-delà.
Cette contribution impacte notamment les dirigeants de TPE. Par exemple, un gérant de SARL pourrait payer 600 €, tandis qu’un entrepreneur en SASU pourrait devoir s’acquitter de 12 000 €.
Pour optimiser cette imposition, plusieurs stratégies peuvent être envisagées : adapter sa rémunération, recourir à des dispositifs de défiscalisation ou encore anticiper une éventuelle cession.
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